Le graphène pour l'avancement de la biotélémétrie
Legraphène est manifestement en plein essor dans l'industrie des nanotechnologies, et il progresse maintenant vers son potentiel en matière d'applications médicales. Récemment, une équipe de chercheurs du Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) a mis au point la plus petite batterie du monde.
La construction d'une batterie de la taille d'un grain de riz est un véritable exploit, qui pourrait ouvrir une brèche dans le monde de la biotélémétrie. Cette batterie est en partie constituée de graphène fluoré et a été utilisée avec succès pour suivre le développement des saumons dans les rivières. L'ajout de fluorure au graphène améliore ses propriétés électrochimiques, ce qui lui permet de maintenir des tensions plus élevées et de fournir une décharge plus efficace. Les capteurs précédemment utilisés dans l'expérience fonctionnent à court terme et ne parviennent pas à suivre le poisson tout au long de sa migration.
Jie Xao, l'un des ingénieurs du PNNL, est le concepteur de la microbatterie à base de graphène. La batterie a été construite couche après couche, placées les unes sur les autres puis enroulées comme un rouleau de gelée. Les couches ont servi de divisions entre une anode à base de lithium et un graphène fluoré. Cette conception a permis de maximiser la surface des électrodes sans augmenter la taille brute de la batterie. La batterie est capable de fournir de l'énergie à un signal de 744 microsecondes transmis toutes les trois à cinq secondes pendant environ un mois. Le développement de la microbatterie ayant cette capacité a pris trois ans au groupe de Z. Daniel Zeng.
Cette technologie représente un bond en avant important pour l'avancement de la science médicale, dans le suivi de certains aspects de la santé d'une personne, de la médecine externe et des instruments médicaux implantables. Ces dispositifs ne durent généralement pas assez longtemps pour répondre à la capacité requise. Cette microbatterie à base de graphène fluoré produite par l'équipe du Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) permet de résoudre ces problèmes de conception de dispositifs médicaux implantables.
Lorsque cette microbatterie sera développée de manière significative pour devenir un composant fiable des dispositifs médicaux, la surveillance de l'état interne des patients sera plus pratique et plus efficace.